En décembre, à l’occasion de la Conférence des Nations unies sur la biodiversité (la 15e réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la biodiversité, la COP15), les États se sont mis d’accord sur un nouveau cadre novateur pour protéger la biodiversité : le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal, qui compte quatre objectifs et 23 cibles pour ralentir la perte de biodiversité d’ici à 2030. Les objectifs, dont beaucoup se concentrent sur le renforcement des droits des peuples Autochtones, les principaux gardiens de la biodiversité, comprennent :

  • la conservation et la gestion efficaces d’au moins 30 % des terres, des eaux intérieures, des zones côtières et des océans du monde ;

  • la restauration complète ou en cours d’au moins 30 % des écosystèmes terrestres, des eaux intérieures et des écosystèmes côtiers et marins dégradés ;

  • la réduction à près de zéro de la perte de zones à haute importance pour la biodiversité ;

  • veiller à ce que les avantages tirés de l’utilisation des ressources génétiques et des informations sur les séquences numériques des ressources génétiques soient partagés de manière juste et équitable ;

  • la réduction de moitié le gaspillage alimentaire et réduire considérablement la surconsommation et la génération de déchets ;

  • la réduction de moitié l’excès de nutriments et le risque posé par les pesticides et les produits chimiques dangereux ;

  • l’élimination ou la réforme des subventions qui nuisent à la biodiversité d’au moins 500 milliards de dollars des États-Unis par an ;

  • mobiliser au moins 200 milliards dde dollars des États-Unis par an en financement national et international ; et veiller à ce que les entreprises et les institutions financières surveillent, évaluent et divulguent leurs risques, dépendances et leurs effets sur la biodiversité.

Le Fonds pour l’environnement mondial va créer un fonds spécial pour augmenter le financement de la mise en œuvre du nouveau cadre. Un autre fonds multilatéral sera créé pour soutenir le partage équitable des avantages des informations de séquençage numérique sur les ressources génétiques.

D’autres conventions sur la nature administrées par le PNUE ont également produit des résultats au cours de l’année. Par exemple, en novembre, les Parties à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) ont adopté des propositions visant à réglementer le commerce international de plus de 500 espèces supplémentaires.

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Un projet de restauration des forêts au Cameroun, un élément essentiel de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes, dirigée par le PNUE. Photo : PNUE
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