18 Nov 2021 Éditorial Oceans & seas

Le GCFI-PNUE a élaboré un document d’orientation sur la maladie de la perte de tissu corallien pierreux dans la région des Caraïbes

Kingston, Jamaïque. 15 novembre 2021 – Le Secrétariat de la Convention de Cartagena du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Institut des pêches du Golfe et des Caraïbes (GCFI) sont heureux d’annoncer l’élaboration d’un document conçu pour aider les partenaires régionaux à prendre des décisions orientées sur le suivi des maladies coralliennes et la réponse à la maladie de perte de tissu corallien pierreux (SCTLD) nouvellement identifiée.

La maladie de la perte de tissu corallien pierreux peut avoir des effets dévastateurs sur les récifs coralliens des Caraïbes et sur les communautés et les économies qui en dépendent », a déclaré Mme Ileana Lopez, Chargée de programme du Protocole relatif aux zones et à la vie sauvage spécialement protégées de la Convention de Cartagena.

Le nouveau document fournit un aperçu complet de la maladie du corail – de ses caractéristiques distinctives et de ses stratégies de suivi appropriées à ses impacts sur les écosystèmes des récifs coralliens, et la menace qui pèse sur les économies de la région. Il met également en évidence les meilleures pratiques de gestion et les techniques de communication, ainsi que les interventions possibles pour répondre à la maladie.

Le document contient des renseignements scientifiques à jour et crédibles », explique M. Robert Glazer, directeur général de GCFI. « Il est également conçu pour être aussi convivial que possible pour les décideurs politiques des Caraïbes, les gestionnaires des ressources naturelles et les praticiens de terrain qui ont besoin d’avoir la meilleure science à portée de la main, alors qu’ils font face à cette nouvelle menace pour les récifs coralliens. »

Nous savons que la collaboration régionale entre les gestionnaires et les multiples acteurs à différents niveaux est essentielle pour répondre à la menace que représente le SCTLD pour la région des Caraïbes », a ajouté Mme Lopez.

En conséquence, le Document technique décrit les plates-formes de collaboration existantes, telles que l’équipe de coopération caribéenne du SCTLD coordonnée par le programme de conservation des récifs coralliens de la National Oceanic and Atmospheric Administration des États-Unis et le programme d’évaluation rapide des récifs de l’Atlantique et du Golfe (AGRRA). Il met également en évidence d’autres recommandations sur la manière dont les acteurs aux niveaux régional, national et local peuvent planifier et travailler ensemble pour lutter contre la maladie du corail.

Le Document technique sur la maladie de perte de tissu corallien pierreux peut être consulté sur le site Web du Secrétariat de la Convention de Cartagena du PNUE et l' Institut des pêches du Golfe et des CaraïbesL’élaboration de ce Document technique a été rendue possible grâce au financement fourni par le gouvernement de la Suède.

 

À propos de la Convention de Cartagena

La Convention pour la protection et la mise en valeur du milieu marin dans la région des Caraïbes a été adoptée en 1983 à Cartagena (Colombie). Connue sous le nom de « Convention de Cartagena », elle est devenue juridiquement contraignante en 1986.

La Convention est soutenue par 3 Protocoles, ou accords techniques, à savoir le Protocole concernant la coopération dans la lutte contre les déversements d’hydrocarbures, le Protocole relatif à la pollution due aux sources et activités terrestres (LBS ou Protocole sur la pollution) et le Protocole relatif aux zones et à la vie sauvage spécialement protégées (SPAW ou Protocole sur la biodiversité marine).

Le Secrétariat de la Convention de Cartagena et ses Protocoles est basé à Kingston (Jamaïque) et il est soutenu par des centres d’activités régionaux (CAR) spécialisés. Le CAR pour la biodiversité marine est hébergé en Guadeloupe (CAR-SPAW), celui des déversements d’hydrocarbures est hébergé à Curaçao (CAR REMPEITC Caribe), tandis que les CAR LBS sont hébergés à Trinité-et-Tobago (Institut des affaires maritimes) et Cuba (Centre de recherche et de gestion environnementale des transports-CIMAB).

Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site Web du Secrétariat. http://www.unenvironment.org/cep et les pages de médias sociaux : Facebook, Twitter, Instagram, Youtube et LinkedIn.

 

Sur l’Institut des pêches du Golfe et des Caraïbes

Le Gulf and Caribbean Fisheries Institute (GCFI) a été fondé en 1947 pour promouvoir l’échange d’informations actuelles sur l’utilisation et la gestion des ressources marines dans la région du Golfe et des Caraïbes.  Depuis ses débuts, GCFI s’est efforcé d’impliquer les secteurs scientifique, gouvernemental, non gouvernemental, universitaire et commercial, afin de fournir une large perspective sur les questions pertinentes et d’encourager le dialogue entre des groupes qui opèrent souvent dans un isolement relatif les uns des autres.  GCFI est une société à but non lucratif 501 (c) (3) régie par un Conseil d’administration élu par et parmi ses membres. Tous les officiers et membres du Conseil d’administration servent GCFI sur une base bénévole.

 

Pour de plus amples renseignements et pour organiser des entrevues, veuillez communiquer avec :

 

Mme Ileana Lopez
Secrétariat de la Convention de Cartagena
Division des écosystèmes
Programme des Nations Unies pour l’environnement
14-20, rue Port Royal
Kingston, Jamaïque
Courriel: unep-cartagenaconvention@un.org
Tél : 1 876 922 9267-6

 

M. Robert Glazer
Directeur général
Institut des pêches du Golfe et des Caraïbes
Courriel : bob.glazer@gcfi.org<