Le Plan d’action pour une Méditerranée exemplaire d’ici 2030 (PAMEx) tiendra la première réunion de son Comité de pilotage les 24 et 25 janvier 2023 à Athènes, en Grèce. Les partenaires du PAMEx y examineront l’état de mise en œuvre des 20 actions concrètes que le plan d’action comprend. A l’ordre du jour, également, figurent les questions de gouvernance et du fonctionnement de la Facilité Financière d’Investissement Local (PLIFF), le mécanisme financier innovant créé pour soutenir la mise en œuvre du PAMEx. Par ailleurs, la réunion du Comité de pilotage passera en revue les projets en cours et traitera des moyens à même d'accélérer l'action pour la nature en Méditerranée.
Le PAMEx provient d'une initiative lancée à l’occasion de l'édition 2021 du Congrès mondial de la nature de l'UICN. Il s’agit d’un cadre d'action inclusif qui rassemble 12 pays et 5 organisations.
L'Unité de Coordination du Plan d'Action pour la Méditerranée du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE / PAM) héberge le secrétariat technique du PAMEx, reflétant ainsi un ancrage fort dans la Convention pour la protection du milieu marin et du littoral de la Méditerranée (Convention de Barcelone) et ses protocoles.
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Voici trois aspects illustrant les contributions du PAMEx en faveur d’écosystèmes marins et côtiers sains en Méditerranée d'ici 2030 :
1. Action fondée sur des preuves
Le PAMEx articule des réponses à des défis identifiés par la science et sur la base de l'observation environnementale. Les preuves sur lesquelles il s'appuie sont apportées par les travaux d’évaluation environnementale mondiaux et régionaux, y compris le rapport sur l’état de l'environnement et du développement en Méditerranée (SoED), le premier Rapport d'évaluation de la Méditerranée (MAR 1) et le rapport sur la situation des pêches en Méditerranée et en mer Noire (SoMFi). En s'appuyant sur le travail des interfaces science-politique, à l’image du MedECC, le PAMEx contribue à traduire la connaissance en action. Cet aspect revêt une grande importance pour une allocation optimale des ressources à même de freiner et d’inverser les tendances à la dégradation environnementale décrites dans le rapport SoED.
2. Un nouvel élan pour la mise en œuvre
En tant que plan d'action, le PAMEx est structuré autour de quatre composantes qui correspondent à des thématiques clefs visées par la Convention de Barcelone et ses protocoles, à savoir : la biodiversité marine et côtière, la surpêche, la pollution et le transport maritime. La mise en œuvre de la Convention de Barcelone, de ses protocoles et des plans et stratégies régionaux y afférents est de nature à accélérer la réalisation du bon état écologique et à soutenir la réalisation de l'Agenda 2030 en Méditerranée. Le PAMEx poursuit également la mise en œuvre d'autres engagements régionaux, notamment l'agenda et le portefeuille d'activités de l'Union pour la Méditerranée (UpM) sur l'économie bleue, l'environnement et l'action climatique et les déclarations ministérielles connexes.
3. Des partenariats plus forts pour accroitre l’impact
Agissant dans le cadre des engagements internationaux et régionaux existants, le PAMEx reconnaît la nécessité d'éviter les « duplications ou chevauchements ». En tant que plateforme volontaire visant à accélérer l'action transformatrice pour le climat et la biodiversité, le PAMEx catalyse la coopération pour une région Méditerranée neutre en carbone et avec un bilan positif pour la nature d'ici 2030. Outre le PNUE / PAM et l'UpM, le PAMEx regroupe plusieurs autres acteurs régionaux, à l’image de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (FAO-CGPM), le Fonds fiduciaire pour les aires marines protégées de Méditerranée (MedFund) et le Réseau des gestionnaires d'aires marines protégées (MedPAN). L'un des points à l'ordre du jour du premier comité de pilotage du PAMEx à Athènes est la coordination et le regroupement des activités de tous les partenaires dans des plans d'action annuels consolidés. L’objectif reste la maximisation de l’impact par des synergies.
