© Dimitris Poursanidis

Mécanisme de soutien SEIS Sud II (2016-2019)

Le projet Mécanisme de soutien SEIS Sud II faisait fond sur les efforts menés par le PNUE/PAM pour mettre en œuvre une approche holistique intégrant l’ensemble des données et informations environnementales provenant de tous les pays méditerranéens (rives sud, nord et est) et de sources régionales. Au nombre de ces efforts figuraient le projet IEPV-SEIS, « Vers un Système de partage d’informations sur l’environnement (SEIS) dans le voisinage européen » (2010-2015) et sa mise en œuvre conjointe par l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) et le PNUE/PAM.

Le projet a établi des synergies avec diverses activités parallèles pertinentes, telles que la coopération de l’AEE avec ses pays membres et coopérants sur la mise en œuvre de la DCSMM, la mise à jour des plans d’action nationaux (PAN), la mise en œuvre de l’approche écosystémique (EcAp) et la mise en œuvre d’autres stratégies/plans d’action régionaux.

Pour soutenir l’exécution des activités dans le cadre du projet ENI SEIS II, un nouveau plan de travail conjoint AEE-PNUE/PAM - un nouveau chemin pour la période 2016-2021, a été élaboré, soulignant l’importance des efforts conjoints pour rationaliser la fourniture et la diffusion des informations afin d’apporter un appui à la mise en œuvre des politiques pertinentes et d’influencer la prise de décision.

Doté d’un budget total de 1 800 000 euros, le projet s’articulait autour de six modules de travail, répartis en quatre groupes thématiques : eau, déchets et déchets marins, émissions industrielles. Il a abordé un certain nombre de questions transversales, dont les suivantes :

  • Appui au niveau des pays
  • Indicateurs et évaluations
  • Données et statistiques
  • Infrastructure et gestion des données (système de partage d’informations)
  • Visibilité et communication
  • Coordination et gestion

La contribution du PNUE/PAM à la mise en œuvre du Mécanisme de soutien SEIS Sud II consistait à assurer la coordination et fournir un appui technique et scientifique dans certains modules de travail, et notamment à :

  • Diriger le volet mise en œuvre du module de travail 1 (appui à la mise en œuvre dans le pays) en utilisant la même approche que celle adoptée par l’AEE ;
  • Diriger conjointement avec l’AEE les modules de travail sur les indicateurs et évaluations et sur les infrastructures et du module de travail 4 ;
  • Diriger le groupe thématique sur les déchets ;
  • Diriger le groupe thématique sur les émissions industrielles ;
  • Diriger conjointement avec l’AEE le groupe thématique sur l’eau ;
  • Diriger conjointement avec l’AEE le groupe transversal ;
  • Diriger conjointement avec l’AEE la gestion et la coordination (responsable de projet du PNUE/PAM se chargeant exclusivement du SEIS).

Les produits clés livrés à la fin du projet ont été les suivants :

  • Rapport national d’évaluation/d’analyse des lacunes élaboré par chaque pays du projet ;
  • Modèle de législation sur les RRTP élaboré pour certains pays ;
  • Lignes directrices régionales actualisées sur les RRTP, indiquant les facteurs d’émission, et lignes directrices méthodologiques pour les facteurs d’émission ;
  • Appui fourni aux autorités nationales via des ateliers de formation thématiques régionaux et des missions d’assistance technique ;
  • Indicateurs H2020/PAN élaborés dans trois domaines thématiques (eau, émissions industrielles et déchets, y compris les déchets marins) ;
  • Fiches d’information sur les indicateurs et leurs spécifications élaborées pour les indicateurs H2020/PAN convenus, rationalisées avec les PAN ; et
  • Dictionnaires de données pour les indicateurs H2020/PAN élaborés sur les émissions industrielles, les déchets et les déchets marins.

Pour en savoir plus http ://eni-seis.eionet.europa.eu/south