20 Jan 2020 Récit L'environnement à l'étude

Le soutien de 80 États membres est vital au PNUE, mais il faut aller plus loin

Notre planète a besoin d'une attention urgente : de très nombreuses espèces sont au bord de l'extinction et les températures mondiales continuent d'augmenter. Alors que nous nous enfonçons chaque année davantage dans une crise environnementale sans précédent, le mandat du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) est plus que jamais d'actualité.

L'année 2020 a été qualifiée de super année pour l'environnement, une année charnière au cours de laquelle les principales réunions internationales donneront le ton et le programme de l'action environnementale pour la décennie à venir. Soutenu par des scientifiques et un nombre croissant de gouvernements dans le monde, le PNUE est prêt à travailler avec les pays et les populations pour accélérer les mesures visant à relever les défis environnementaux.

Pour s'acquitter de son mandat, le PNUE compte sur ses États membres et sur le soutien financier qu'ils lui apportent, 95 % sont des contributions volontaires destinées à notre programme et nos activités.

À l'approche de 2019 et de 2020, le PNUE souhaite remercier les 80 États membres qui ont contribué au financement de base du Fonds pour l'environnement du PNUE, et en particulier les 27 États membres qui ont apporté leur juste contribution, c'est-à-dire leur part conformément au barème indicatif des contributions volontaires (VISC, en anglais) tel que convenu par les États membres eux-mêmes en 2002.

Le soutien de ces 80 pays a été et continue d'être essentiel pour que le PNUE puisse remplir son mandat d'autorité mondiale en matière d'environnement, en fournissant une expertise scientifique et technique sur les questions environnementales, notamment la crise climatique, la perte de biodiversité, la pollution et les dimensions environnementales des objectifs de développement durable.

Nous remercions tout particulièrement les pays suivants pour leur soutien en 2019 :

Afrique du Sud, Allemagne, Andorre, Australie, Autriche, Azerbaïdjan, Bahamas, Bangladesh, Barbade, Biélorussie, Belgique, Bénin, Bulgarie, Canada, Chili, Chine, Croatie, Chypre, Danemark, Émirats arabes unis, Estonie, États-Unis d'Amérique, Finlande, France, Géorgie, Hongrie, Islande, Inde, Indonésie, Irlande, Israël, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Koweït, Kirghizstan, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malawi, Maurice, Mexique, Micronésie, Monaco, Mongolie, Monténégro, Maroc, Myanmar, Namibie, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Norvège, Pakistan, Paraguay, Pérou, Philippines, Pologne, Portugal, Qatar, République de Corée, Roumanie, Royaume-Uni, (Fédération de) Russie, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Salvador, Samoa, Serbie, Singapour, Slovaquie, Slovénie, Sri Lanka, Suède, Suisse, Thaïlande, Timor-Oriental, Trinidad et Tobago, Uruguay, Viet Nam

Pourquoi le Fonds pour l'environnement est-il important ?

Les contributions volontaires consistent à la fois en un financement de base flexible du Fonds pour l'environnement et en des fonds qui sont pré-affectés à des thèmes, des projets, des régions ou des pays.

Alors que les fonds pré-affectés permettent à l'organisation d'étendre et multiplier les résultats de ses travaux principaux, y compris le renforcement des capacités dans un plus grand nombre de pays et avec un plus grand nombre de partenaires, le Fonds pour l'environnement, le fonds de base du PNUE, soutient le fondement de son travail dans le monde entier. Il fournit les capacités essentielles pour mettre en œuvre le programme de travail du PNUE et ses sept domaines prioritaires : changements climatiques, catastrophes et conflits, gestion des écosystèmes, gouvernance environnementale, produits chimiques et déchets, utilisation rationnelle des ressources et environnement à l'étude.

Le Fonds pour l'environnement permet au PNUE de soutenir les pays dans le domaine scientifique afin que les politiques et les décisions puissent être fondées sur des données probantes. En 2019, le PNUE a lancé plusieurs rapports qui ont fait le point sur l'état de l'environnement, notamment le sixième rapport sur l'avenir de l'environnement mondial, le deuxième rapport sur l'avenir des produits chimiques (en anglais) et le rapport sur l'Écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions. En outre, le Fonds pour l'environnement aide l'organisation à établir des plaidoyers et à sensibiliser aux défis et aux solutions en matière d'environnement.

Le Fonds pour l'environnement soutient également le pouvoir de rassemblement du PNUE pour rassembler les gouvernements, le secteur privé et la société civile afin de faire avancer le programme environnemental mondial. À titre d'exemple, la quatrième Assemblée de l'environnement des Nations unies qui s'est tenue en 2019, à laquelle ont participé 4 700 personnes de 170 pays, a été rendue possible en grande partie grâce au Fonds pour l'environnement.

Made with Flourish

Le budget du Fonds pour l'environnement est déterminé par les États membres du PNUE

En tant qu'organisation appartenant aux États membres, la stratégie, les priorités et le programme de travail du PNUE sont guidés et décidés par ses 193 États membres, tout comme son budget de base.

Pour l'année 2019, les États membres ont approuvé un budget de 135,5 millions de dollars des États-Unis pour le Fonds pour l'environnement. Fin décembre 2019, les contributions s'élevaient à 69,95 millions de dollars des États-Unis, soit un peu plus de la moitié du budget.

Le financement du PNUE et du Fonds pour l'environnement est une responsabilité universelle

Alors que le PNUE est de plus en plus sollicité par ses partenaires, y compris les gouvernements, en tant que partenaire de confiance pour des conseils et des solutions sur les questions environnementales, le fait est que le manque de fonds flexibles limite la capacité de l'organisation à remplir son mandat et son programme de travail.

Le succès des travaux du PNUE dépend fortement des contributions apportées par les États membres et les autres partenaires. Des engagements pluriannuels, des ressources accrues et adéquates, et des paiements en temps voulu sont donc extrêmement critiques. Le financement du PNUE est la responsabilité de ses 193 États membres, c'est une responsabilité partagée.

Nous remercions sincèrement ceux qui ont contribué en 2019 et nous appelons l'ensemble de nos 193 États membres à honorer l'engagement pris lors du sommet Rio+20 en 2020, à savoir garantir au PNUE des ressources financières sûres, stables, adéquates et accrues.