Le parc national du Banco à Abidjan, en Côte d'Ivoire, est bien plus qu'un simple écrin de verdure. Il s'agit d'un vaste parc national protégé, dix fois plus grand que Central Park à New York, et pourtant complètement immergé dans l'agitation d'Abidjan, une ville de 5 millions d'habitants.
Outre les nombreux visiteurs humains qui profitent de ce parc et de tous les avantages qu'il offre, le Banco abrite près de 100 espèces rares ou menacées, dont certaines ne se trouvent nulle part ailleurs qu'en Côte d'Ivoire.
Aujourd'hui, les habitants de la ville découvrent la valeur de ce parc, qui offre également une multitude d'emplois, grâce à un projet soutenu par le Programme des Nations unies pour l'environnement et financé par le Fonds pour l'environnement mondial.
Lors d'une récente visite du parc, le PDG du Fonds pour l'environnement mondial, Carlos Manuel Rodriguez, a pris connaissance des efforts déployés pour conserver les espèces menacées et permettre aux écosystèmes uniques du parc de prospérer, tout en créant de nouvelles possibilités d'emploi pour les personnes vivant à proximité.
"Nous jouissons de cet écosystème tropical unique juste à côté d'une grande zone urbaine. La protection de la biodiversité est importante, non seulement pour le bien de cet écosystème, mais aussi parce que c'est un espace vert très précieux juste à côté d'Abidjan", a déclaré M. Rodriguez.
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La protection de la précieuse biodiversité de la planète est une question de bon sens pour tous : environnement, économie, société et politique. Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) travaille avec le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) afin de fournir aux pays les bases scientifiques, l'expertise politique et l'innovation nécessaires pour conserver et restaurer au mieux leur biodiversité et en tirer profit. Pour plus d'informations sur le projet du parc national de Banco ou sur le travail plus large du PNUE en matière de restauration des paysages et de conservation de la biodiversité, veuillez contacter johan.robinson@un.org. Pour en savoir plus sur notre travail sur la biodiversité, soutenu par le FEM, cliquez ici.
